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Scié et raboté avec Logosol : Le premier plancher en bois au monde estampillé d’un double écolabel

 

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– Une qualité supérieure à celle du bois tropical que nous utilisons autrement et une histoire fantastique donnent une valeur ajoutée à ce plancher, explique Bruce Uhler, ambassadeur de l’environnement chez le fabricant de revêtements de sol Kährs. Il se tient sur le premier plancher au monde certifié FSC et Commerce équitable, fabriqué avec du matériel Logosol.

 

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Ce bois du Chili peut être coloré avec des huiles naturelles et remplacer plusieurs essences tropicales.

 

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La première livraison est contrôlée par le fabricant de revêtements de sol Kährs. À partie de la gauche, le contrôleur de l’entreprise Michael Modigh et les représentants de FCS, Josefin Nilsson et Jean Bouichou.

 

800 millions de personnes vivent dans et de la forêt. Beaucoup sont pauvres et auraient une vie meilleure si leurs matières premières et leur travail étaient mieux valorisés.

Une partie de la solution s’est présentée l’été dernier dans les ruines d’une église vieille de mille ans, un plancher en bois doté d’un double écolabel, fabriqué dans le sud du Chili avec du matériel Logosol.

Tout a commencé à Curacautin, au Chili. Ce village se trouve dans une vallée encaissée autrefois environnée de vastes forêts. De longues années d’abattage sans plan de reboisement ont abouti à la quasi-disparition de la forêt, ainsi que de nombreux emplois.

Les arbres commencent à repousser, mais pas à une échelle permettant les coupes du passé.

Il y a deux ans, SSC Forestry a lancé un projet dans le village en vue d’utiliser les forces commerciales permettant de créer des emplois, de reboiser les terres et d’accroître la biodiversité.

Une histoire fantastique

Le projet repose sur du matériel provenant de Logosol, notamment la scierie Logosol et la scie à cadre Logosol-Laks, une raboteuse quatre faces PH260 et une installation de séchage spéciale construite à l’unité de séchage de Sauno.

La question était de savoir qui achèterait le bois produit. La réponse fut : le fabricant suédois de revêtements de sol Kährs, présent dans 55 pays.

– C’est une histoire fantastique qui donne à nos sols une valeur ajoutée, explique Bruce Uhler, ambassadeur de l’environnement chez Kährs.

Il se trouve dans une église en ruine à Visby, sur l’île de Gotland au milieu de la mer Baltique. Sur le sol, gît le premier plancher façonné comme une passerelle. Le lancement a lieu lors d’une fête organisée par un syndicat présentant différentes sortes de produits estampillés Commerce équitable. En plus du plancher, les vêtements de travail sont en coton issu du Commerce équitable. Les mannequins sont des politiciens suédois de haut niveau, notamment la leader des Verts Åsa Romson qui porte un uniforme français pour conducteurs.

Premier au monde

– Il s’agit du premier plancher au monde certifié par FSC et par le Commerce équitable, déclare Bruce.

FSC est le principal écolabel mondial garantissant une exploitation durable des forêts abritant la biodiversité. Le label Commerce équitable œuvre pour que les gens qui fabriquent les produits aient des conditions de travail correctes.

Fort de son double écolabel, le sol de Kährs profite à la fois à la nature et aux hommes. C’est une valeur ajoutée évidente qui fait que les clients sont prêts à payer plus pour ces produits, ce qui en retour génère de l’argent pour ceux qui travaillent dans la forêt et pour la sylviculture.

Mais une histoire poignante ne suffit pas. Le plancher est destiné aux espaces publics et doit présenter une bonne qualité. L’essence est une variante du hêtre, et les tests réalisés chez Kährs montrent qu’elle est meilleure que prévue.

– Ce bois est plus stable que certaines des essences tropicales que nous avons dans notre production, dit Bruce.

Effort à caractère commercial

L’aptitude du bois à être coloré par traitement thermique et des huiles naturelles est une propriété bienvenue. Le résultat offre une palette allant du hêtre blond traditionnel à une teinte noire rappelant l’ébène. La même essence peut remplacer plusieurs autres, notamment des bois tropicaux.

L’activité au Chili est gérée par SSC Forestry, une entreprise suédoise qui travaille depuis le début avec la certification forestière. Klas Bengtsson en est le PD-G.

– Il ne s’agit pas d’un projet d’aide au développement mais d’un effort à caractère commercial visant à favoriser le développement et la biodiversité, souligne-t-il.

Il n’a donc pas été possible d’investir un certain nombre de millions pour construire une scierie à grande échelle. Mais, en même temps, le produit final doit maintenir une qualité élevée.

– Si l’on cherche simplement à maintenir les coûts bas, le risque est grand d’endommager le bois. Il faut trouver un équilibre entre des investissements modestes de départ et une haute qualité, de sorte que le produit final se vende à un bon prix, explique Klas.

Soutien du syndicat

Dans le cadre du lancement, c’est le syndicat suédois qui organise les employés de l’industrie forestière et du bois. Le projet au Chili a leur soutien total.

– Nous n’avons rien contre le commerce, tant qu’il est juste et que les gens bénéficient de bonnes conditions, déclare le président du syndicat Per-Olof Sjöö.

La scierie du Chili est un projet pilote. L’idée est que celui-ci puisse se répandre dans la partie boisée du globe terrestre en créant de meilleures conditions pour plus de gens et de forêts. La technique de Logosol aura une grande importance pour attirer des entreprises et commencer à livrer.

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